13/09/2025
La sourcière de Dieu
Le nouveau roman d'Elisha Papillon
Chers amis, chères amies ! Ça y est, il est paru, mon petit dernier ! Je l’ai dédié à Joanna Macy, ma mère spirituelle, parce qu’elle a tant contribué au développement de l’écospiritualité, courant dans lequel s’inscrit ce roman. Peut-être aussi parce que Justine, l’héroïne, dans son amour fou pour toutes les créatures, les humains et les autres qu’humains, lui ressemble un peu… ?
Le roman est préfacé par Michel Maxime Egger et je l’en remercie, ici encore, du fond du cœur. En fait, c’est à la lecture de son magnifique livre La Terre comme soi-même, que m’est venue l’inspiration de ce roman. C’est cet ouvrage qui m’avait permis de comprendre les fondements historiques de la crise écologique et civilisationnelle que nous vivons aujourd’hui, et les raisons de notre difficulté à changer de cap. J’ai voulu transmettre moi aussi ces explications, à ma manière, c’est-à-dire par le langage du roman. C’est donc un roman historique, parce que c’est au 17e siècle que tout a basculé. C’est au 17e siècle qu’on est entrés dans l’ère de la modernité, qu’on a éjecté Dieu dans les cieux, loin de sa Création, autorisant toutes les formes d’exploitation possibles de la nature ainsi désenchantée ; qu’on a exalté la raison au détriment de la connaissance intuitive ou de la connaissance du cœur ; qu’on a abaissé les femmes, trop proches de leurs émotions, trop proches de la nature… C’est au 17e siècle qu’ont eu lieu les grands bûchers de sorcières, massacrées pour leur connaissance et leur amour du Vivant.
Ce roman c’est aussi une histoire d’amour, ou plutôt une danse amoureuse entre Gervais et Justine, entre la raison et la passion, entre un manant et une fille de bourgeois, entre un prêtre et une jeune femme initiée par une sourcière à la découverte des sources, des sources des ruisseaux, mais surtout de la source de l’eau vive, la source de la connaissance intuitive, la source de l’amour, au profond du cœur.
J’ai voulu ainsi montrer que la crise que nous traversons ne se résoudra que par une remise en question, non seulement de nos modes de vie basés sur la course sans fin vers le progrès, mais surtout du sens profond de notre nature humaine, à partir de l’expérience de notre unité ontologique avec tout le Vivant. C’est en renouant avec une vision non-dualiste, de reconnexion profonde avec le Vivant – par la connaissance intuitive, sensorielle, féminine… – que l’humanité pourra retrouver son chemin de conscience.
Merci aux éditions Éditions Lazare et Capucine ! Le roman est disponible en librairie ou sur le site de l'éditeur.
"Il manquait à l’écospiritualité un roman pour en traduire, de manière sensible et poétique, les principales idées et intuitions. La sourcière de Dieu d’Elisha Papillon nous l’offre. Avec une écriture élégante et charnelle, chatoyante et cristalline, portée par un grand souffle de vie. Un style qui exprime avec un égal bonheur la volupté des sens, les ardeurs de l’âme, les réflexions de l’intellect et les intuitions mystiques. Inspirés de figures ayant existé, les personnages – de chair et d’esprit – sont attachants et nous embarquent, ou mieux nous emportent dans les méandres de leur destinée qui nous tient en haleine jusqu’à la fin, surprenante et bouleversante." Extrait de la préface de Michel Maxime Egger
